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jeudi 9 octobre 2014

Conchita Wurst, la Marianne de l'Union Européenne

Cela aurait aussi pu s'appeler: billet d'humeur faute d'humour...
 
Pour célébrer la tolérance sexuelle, le respect de la différence toujours sexuelle, le Parlement européen, qui ne semble manifestement pas être débordé ces temps-ci, a organisé un mini-concert de l'égérie de la tolérance, le visage européen du respect de la différence, le vainqueur de l'Eurovision - pour le coup dépoussiéré et érigé en émission hautement culturelle tout en étant moderne.
 
Bref, le mélange volontairement étrange et de mauvais goût qu'est Conchita Wurst est sur le devant de la scène européenne. Un véritable symbole de l'époque. Une époque qui pense qu'en mélangeant tout, un retour de la femme à barbe, on va provoquer la tolérance. En fait, on provoque tout court. Sans respect, ni tolérance. Comme si toutes les minorités sexuelles devaient s'identifier à ce personnage.
 
Tout simplement parce que l'on ne peut pas respecter la différence lorsqu'on la stigmatise. On ne peut pas non plus parler de tolérance lorsque l'on ne veut pas voir les différences naturelles. Parce que la tolérance ne s'arrête pas à la sexualité. En tout cas lorsque l'on a dépassé l'adolescence.
 
Et sur le plan sexuel, l'Europe semble très perturbée. Dans le même temps, l'on n'a pas le droit de dire "Madame LE président". Allez savoir pourquoi... la grammaire au service de la politique, du sexe, mais quelle position politique? Il n'y a donc pas de place pour le transexualisme en politique? C'est une chasse réservée au show-bizness? Et un député français, J. Aubert, qui pensait manifestement suivre l'exemple de Conchita Wurst, symbole de tolérance tout de même, s'est vu vertement agressé, verbalement rassurez-vous, par LA présidente de séance, qui y tient tellement. Et même condamné à perdre un quart de son salaire. Au nom du respect de la différence. Cette tolérance inévitable.
 
On y perd son latin à force de trop de tolérance. Conchita, la femme à barbe ou l'homme en tailleur, a le droit d'être comme tout le monde, alors que LA présidente de séance à l'Assemblée Nationale a le droit à la différence? Et pourquoi la tolérance ne touche que la sexualité? Pourquoi certaines différences sont stigmatisées et érigées en vertus quand d'autres sont déniées? Finalement qu'en est-il de la tolérance?
 
En fait, peu importe la tolérance et le respect. Peu importe la protection des minorités, sexuelles, féminines, fromagères ou autres. Nous ne sommes pas dans un monde "désidéologisé", mais un monde dont l'idéologie à le visage de Conchita Wurst. La quintescence de ce qui doit être, mais pas partout ... et pas pour tous ... juste ce qu'il faut, quand il faut, où il faut. Une idéologie pour l'autre. Non négociable, non discutable, Absolue. Mais pour l'autre. Dont les règles changent en permanence, pour être insaisissables.

 

1 commentaire:

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